S'observer : une rencontre vivante avec soi
- Marina KM
- 6 avr.
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : 7 avr.
Ce texte est né de ce que j'observe, en consultation, mais aussi dans la vie quotidienne. Il ne prétend pas tout dire, ni tout expliquer. Il ouvre simplement une piste. Celle d'une expérimentation possible.
Il y a des jours où tout s’enchaîne. Des discussions, des messages, des attentes. Et au milieu de tout cela, quelque chose en nous s’agite, se tend, se referme parfois.
Souvent, on continue sans trop y prêter attention. On s’adapte. On avance. Et pourtant, il suffit d’un moment de pause pour sentir que quelque chose nous échappe.
Le corps parle avant les mots
Avant même que l’on comprenne ce qu’on ressent, le corps le dit.
Une épaule qui se crispe. Une boule au ventre. Une respiration qui raccourcit.
Ce sont des signes discrets, mais précieux.
Et si observer ces signaux était déjà une façon de se reconnecter à soi ?
S’observer, ce n’est pas se juger
Parfois, on réagit sans comprendre pourquoi. Un mot nous déstabilise. Un silence nous serre.
Ce sont des réactions humaines. Et elles ont toujours une histoire.
Observer, c’est créer un espace entre ce qui se passe et ce que l’on en fait.
Ce n’est pas chercher à tout contrôler. Ni à tout comprendre. C’est juste apprendre à être là, avec ce qui est. Sans jugement. Avec curiosité.
Et si nos réactions, même déroutantes, étaient avant tout des messages à écouter ?
Voir, c’est déjà commencer à transformer
Prendre le temps de s’observer, c’est souvent ce qui amorce un changement.
Pas besoin d’agir tout de suite. Juste voir. Sentir. Reconnaître.
C’est dans cet espace de présence que des choses bougent. Subtilement.
S’observer, c’est s’offrir un point d’appui intérieur. Une forme de stabilité douce.
Peut-être que tout commence là :
Non pas dans le faire, mais dans le regard que l’on pose sur soi.
Et si, au lieu de chercher à tout maîtriser, on commençait par simplement regarder ?
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